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BITCOIN : LE GRAND ZIGZAG ENTRE CHUTE ET ASCENSION

BITCOIN : LE GRAND ZIGZAG ENTRE CHUTE ET ASCENSION

Le bitcoin, premier système de monnaie électronique permettant d’effectuer des paiements en ligne directement d’un individu à un autre sans passer par une institution financière, est considéré comme précurseur de l’émergence d’un système financier d’un nouveau genre.

Même si quelques protocoles de paiement anonymes basés sur la cryptographie avaient déjà vu le jour depuis les années 90, le bitcoin lui, a été le premier à réussir son pari d’adoption massive de la cryptomonnaie.

Nombreux investisseurs traditionnels se tournent désormais vers la première des cryptomonnaies, ainsi que de grands noms de Wall Street comme JP Morgan ou BlackRock.

Mais sur le marché extrêmement volatil des cryptomonnaies tout est extrêmement imprévisible !

Un mini crash après l’atteinte du sommet

C’est son plus haut taux historique qu’avait atteint la doyenne des monnaies numériques en ce mois d’avril. Cette ascension avait, on le rappelle, commencé depuis le début de l’année, propulsée par l’annonce du plan de relance de 1.900 milliards de dollars par le président américain, Joe Biden.

Peu de temps après, l’analyste en crypto-monnaies Willy Woo annonce qu’au 17 avril le Bitcoin a connu la plus forte baisse du hash rate en une journée depuis plus de deux ans !

Comme à son habitude, défiant toute logique, la plus célèbre des cryptomonnaies laisse les experts perplexes. Mais s’il y a une chose qui met tous les observateurs d’accord c’est que les obstacles au niveau de la régulation mondiale restent les plus menaçants pour l’avenir des cryptomonnaies.

Les autorités monétaires persistent à mener la vie dure aux cryptomonnaies

La surveillance accrue des cryptomonnaies continuent à travers le monde et les autorités monétaires veillent au grain.

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, interrogée par le New York Times avait laissé entendre que le Bitcoin reste largement utilisé comme mécanisme de transaction pour le financement illicite. Et ce ne sera pas Christine Lagarde qui va la contredire, en effet la présidente de la Banque centrale européenne se dit être elle aussi préoccupée par le rôle du Bitcoin dans la facilitation des activités criminelles et voudrait une régulation mondiale de la cryptomonnaie.

De son côté, la banque centrale turque vient d’interdire les paiements en Bitcoin et en cryptomonnaie, se joignant ainsi à la chine et à la Russie. Celle-ci reproche notamment aux cryptomonnaies de n’être “soumises à aucun mécanisme de régulation ou de supervision” et de ne dépendre d’aucune autorité centrale.

Pendant ce temps-là en Tunisie

Pour Marouane Abassi, Gouverneur de la banque centrale de Tunisie, la BCT en sa qualité de régulateur du secteur financier en Tunisie, scrute les travaux des banques centrales en matière de cryptomonnaies, il a aussi apporté, auparavant, que la Tunisie avait mis en place un groupe de travail qui étudiait la possibilité pour le pays d’émettre une obligation souveraine en Bitcoin.

Un fait marquant aussi de ce début d’année, a été l’installation de la première ferme de crypto-mining à Jendouba par l’entreprise suisse MyMultiMiner. Cette ferme permettra de “miner” des crypto-monnaies au profit de clients de l’entreprise.

Par ailleurs, un des députés de l’ARP vient d’annoncer que son parti va présenter un projet de loi portant sur la réglementation et la légalisation de l’exploitation de toutes les cryptomonnaies dont le Bitcoin, de manière à protéger l’Etat des risques de blanchiment d’argent.

Cela constituera peut-être un bon début, mais il reste tout de même évident que venir à bout d’un certain nombre de débats épineux, notamment techniques et juridiques, ne sera pas chose simple.